La crise qui secoue le système de santé en Bretagne est loin d’être résolue. Entre grèves répétées, surpopulation dans les hôpitaux et conditions de travail déplorables, la situation semble s’aggraver de jour en jour.
Cet article se propose d’examiner en profondeur ces problèmes persistants qui affectent l’un des piliers essentiels de notre société : la santé publique. Nous aborderons également les revendications du personnel soignant, souvent décrit comme travaillant dans des conditions dignes du “tiers monde”. Restez avec nous pour comprendre les enjeux de cette crise majeure qui touche la région bretonne.
Crise sanitaire en Bretagne : Plan blanc déclenché et accès régulé dans plusieurs hôpitaux
Face à une situation de tension extrême, plusieurs établissements hospitaliers bretons ont dû prendre des mesures drastiques. Le Centre Hospitalier du Centre-Bretagne (CHCB) a instauré une régulation de l’accès aux urgences 24h/24 entre le 7 et le 9 novembre 2023.
De son côté, l’hôpital de Kério à Noyal-Pontivy a activé son plan blanc le 8 novembre à 16h30, en raison d’une forte affluence et de tensions sur les ressources humaines. Ce dispositif d’urgence permet de mobiliser tous les moyens disponibles pour faire face à une crise sanitaire. Même scénario à l’hôpital de Morlaix, où le plan blanc est en vigueur depuis le 7 novembre.
Grève illimitée et pénurie de médecins urgentistes à Brest et Carhaix
Depuis le 7 novembre, les urgences du CHU de Brest et de l’hôpital de Carhaix sont en grève pour une durée indéterminée. Le personnel médical refuse d’effectuer plus de 48 heures de travail par semaine, dénonçant un épuisement professionnel.
Parallèlement, ces deux villes font face à une pénurie criante de médecins urgentistes : 13 postes restent vacants sur une équipe totale de 54. Cette situation alarmante met en lumière les difficultés du système de santé breton, où le manque de ressources humaines se fait cruellement sentir, au détriment des patients qui subissent des temps d’attente inacceptables.
Urgences à Quimper en crise et accusations de harcèlement moral au CHU de Rennes
L’hôpital de Quimper est également sous pression, avec un service des urgences débordé. Une réunion de crise entre médecins urgentistes est prévue le mardi 14 novembre pour envisager les mesures à prendre face à cette situation critique.
Par ailleurs, deux médecins du CHU de Rennes font l’objet d’une enquête pour harcèlement moral sur 14 internes. Ces événements viennent noircir davantage le tableau déjà sombre du système de santé breton, mettant en lumière la nécessité d’une refonte profonde pour garantir une prise en charge adéquate des patients.
