Controverses prénom en Bretagne

Refus administratif en Bretagne : un prénom trop breton jugé inacceptable

Dans un monde où la diversité culturelle est célébrée, il peut sembler surprenant qu’un prénom typiquement breton soit jugé inacceptable par l’administration française. C’est pourtant ce qui s’est produit récemment en Bretagne, une région fière de son héritage et de ses traditions.

Cette affaire a suscité de vives réactions et pose des questions importantes sur les droits individuels et la préservation du patrimoine culturel. Dans cet article, nous allons explorer cette situation controversée, comprendre les raisons de ce refus administratif et analyser les implications potentielles pour l’avenir.

Controverse à Lorient autour du prénom Fañch

En septembre 2023, une polémique a éclaté à Lorient concernant l’orthographe du prénom d’un nouveau-né, Fañch. Les parents de l’enfant ont été surpris de recevoir une lettre du procureur de la République de Lorient stipulant que le tilde dans le prénom n’était pas conforme aux normes en vigueur. Malgré l’approbation initiale du maire, Fabrice Loher, qui avait validé l’utilisation du tilde, le procureur a insisté pour que les parents retirent ce signe diacritique du prénom de leur enfant.

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Controverses sur un prénom en Bretagne

Le maire de Lorient et le procureur en désaccord sur l’utilisation du tilde

Malgré la controverse, Fabrice Loher, le maire de Lorient, a défendu son choix d’autoriser l’usage du tilde dans le prénom Fañch, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une erreur. Cependant, le procureur de la République de Lorient maintient sa position, demandant aux parents de supprimer le tilde.

Il se réfère à une décision du Conseil constitutionnel datée du 21 mai 2021 qui conclut à l’inconstitutionnalité de l’article 9 de la loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion, qui autorisait l’utilisation de signes diacritiques tels que le tilde.

Désaccord sur un prénom en Bretagne

Le collectif “Pour Que Vivent Nos Langues” appelle à une révision constitutionnelle

Le collectif “Pour Que Vivent Nos Langues” a exprimé son soutien à la famille et au maire de Lorient, critiquant l’article 2 de la Constitution française qui stipule que “la langue de la République est le français”.

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Selon eux, cet article menace les langues régionales malgré l’affirmation de l’article 75-1 que ces dernières font partie du patrimoine français. Le collectif appelle donc à une modification constitutionnelle pour protéger les langues régionales et demandera aux élus de faire de cette question une priorité.

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Jean Rouillard

Enseignant de l'éducation nationale reconverti dans le web, et je suis ravi de vous tenir informés des dernières actualités et ressources éducatives en France. Mon objectif est de faciliter l'accès à des informations utiles pour les étudiants, les parents et les enseignants, contribuant ainsi à une expérience éducative enrichissante.

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