La qualité de l’air constitue un élément clé de notre santé et de notre environnement. Pourtant, la Bretagne semble être une exception à cette règle avec une qualité de l’air qui laisse souvent à désirer.
Mais pourquoi cette région ne connaît-elle jamais une “bonne” qualité de l’air ? Quels sont les facteurs qui contribuent à cette situation ? C’est ce que nous allons tenter d’éclaircir dans cet article, en analysant les différentes sources de pollution présentes en Bretagne. Une compréhension approfondie de ces éléments peut aider à envisager des solutions pour améliorer la qualité de l’air dans cette belle région.
Le rôle crucial d’Air Breizh dans la surveillance de la qualité de l’air en Bretagne
L’association Air Breizh joue un rôle essentiel dans le suivi de la qualité de l’air en Bretagne, en identifiant et mesurant les divers polluants présents. Les cartes quotidiennement diffusées par l’association révèlent que l’air breton est souvent classé comme “moyen”, principalement à cause des émissions de particules fines et d’ozone.
En 2022, Rennes a connu une majorité de jours avec une qualité d’air “moyenne” ou “dégradée”. Ces informations cruciales sont communiquées au public via leurs abonnés, contribuant ainsi à sensibiliser sur l’importance de la qualité de l’air.
Les principaux facteurs de pollution en Bretagne et leurs impacts
En Bretagne, le trafic routier, le chauffage au bois et l’agriculture sont les principales sources de pollution. Ces activités génèrent des particules fines et de l’ozone, dont la présence varie selon les conditions météorologiques. Par exemple, lorsqu’il fait froid et sec, les particules fines s’accumulent dans l’atmosphère.
À l’inverse, en période de chaleur, c’est l’ozone qui prédomine. Bien que les concentrations de particules fines soient en baisse grâce à la modernisation des véhicules et à l’élimination des cheminées à foyer ouvert, les niveaux d’ozone augmentent, une tendance exacerbée par le réchauffement climatique.
La persistance de la pollution en Bretagne malgré son climat
Malgré un climat pluvieux et venteux, propice à la dispersion des polluants, la Bretagne demeure confrontée à une pollution atmosphérique persistante. En 2022, Rennes a connu 261 jours de qualité d’air “moyenne”, 66 jours “dégradés” et 37 jours “mauvais”.
Seul le 18 octobre a été classé comme jour de bonne qualité de l’air, probablement grâce à une pluie abondante qui a purifié l’atmosphère. Cette situation constante pose des problèmes majeurs pour la santé publique et l’environnement, soulignant l’importance d’une action continue pour améliorer la qualité de l’air.