Dans un monde où l’éducation est de plus en plus valorisée, il est intéressant d’examiner comment les diplômes influencent les salaires des jeunes diplômés. Cet article se propose d’explorer cette dynamique, en mettant en lumière les disparités salariales entre différents domaines d’études.
Quels sont les diplômes qui mènent aux salaires les plus élevés ? Existe-t-il une corrélation directe entre le niveau d’études et la rémunération ? Alors, si vous êtes curieux de savoir comment votre formation pourrait impacter votre futur salaire, poursuivez votre lecture !
Face à l’inflation, les entreprises révisent leurs grilles salariales
En prévision d’un taux d’inflation de 5,8% en France pour 2023, selon l’Insee, les entreprises ont été contraintes de revoir leurs structures de rémunération. Cette adaptation concerne tous les profils, y compris les jeunes diplômés dont les aspirations salariales sont croissantes. Une étude menée par WTW France au printemps dernier a mis en lumière cette tendance, notamment chez les jeunes diplômés avec un Bac +2 à Bac +5.
Disparités de rémunération selon les diplômes et formations
L’étude de WTW France a révélé des écarts significatifs dans la rémunération médiane annuelle brute des jeunes diplômés en fonction de leur formation. Les détenteurs d’un Bac +5 peuvent s’attendre à un salaire de 42 000 euros en 2023, soit une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente.
Les diplômés d’écoles d’ingénieurs de premier rang bénéficient d’une rémunération légèrement supérieure, avec une médiane de 43 500 euros. En revanche, les diplômés d’écoles de commerce de troisième rang et ceux issus du cursus universitaire perçoivent respectivement 38 000 et 40 500 euros.
Stratégies d’attraction et de rétention des jeunes diplômés par les entreprises
Face à l’augmentation des prétentions salariales, 59% des entreprises ont revu ou envisagent de revoir leurs grilles de rémunération pour les jeunes diplômés en 2023. Cependant, le salaire n’est pas le seul levier d’attraction et de rétention.
Pour fidéliser ces talents, 85% des entreprises ont mis en place une stratégie de développement interne, 77% ont adopté un modèle hybride de travail pour plus de flexibilité et 62% ont élaboré une stratégie d’onboarding. Dans ce contexte, répondre aux attentes des employés en termes de flexibilité, d’évolution de carrière et de quête de sens devient primordial.