Dans cet article, nous allons explorer les défis spécifiques auxquels sont confrontés les collèges publics ruraux dans la région du Pays de Fougères. En dépit des avantages indéniables que présente l’éducation en milieu rural, ces établissements font face à des obstacles uniques qui peuvent entraver leur capacité à fournir une éducation de qualité.
De l’accessibilité aux ressources limitées, en passant par le recrutement d’enseignants qualifiés, nous allons analyser en profondeur ces problématiques pour mieux comprendre la réalité de ces institutions. Rejoignez-nous dans cette exploration pour découvrir comment ces défis façonnent l’éducation dans les zones rurales du Pays de Fougères.
Les collèges publics bretons face à des défis démographiques et concurrentiels
La chambre régionale des comptes a mis en évidence plusieurs problèmes auxquels sont confrontés les collèges publics de Bretagne, notamment dans le département d’Ille-et-Vilaine. Ce dernier, qui est le plus peuplé et le plus jeune de la région, compte certains collèges dont le taux d’occupation est inférieur à 70%.
Ces établissements ont vu leurs effectifs diminuer depuis 2016, une situation aggravée par une concurrence accrue du secteur privé. La chambre régionale des comptes appelle donc à une stratégie globale pour ces collèges afin de maintenir voire augmenter leurs effectifs.
Recommandations pour une stratégie globale et une réflexion sur le patrimoine immobilier
La chambre régionale des comptes recommande au département d’Ille-et-Vilaine de mettre en place dès 2023 une stratégie globale pour les collèges du Pays de Fougères. L’objectif est de maintenir, voire augmenter, les effectifs actuels malgré la concurrence du secteur privé.
Par ailleurs, elle suggère une réflexion approfondie sur l’évolution du patrimoine immobilier des collèges. Cette démarche pourrait permettre d’adapter une partie du réseau actuel des établissements publics aux réalités démographiques et concurrentielles locales.
Réactions et perspectives face aux enjeux des collèges ruraux
Jeanne Larue, vice-présidente du conseil départemental en charge de l’Education, souligne que l’utilisation des deniers publics n’est pas le seul critère à prendre en compte. Elle insiste sur l’importance de l’aménagement du territoire et du maintien du service public de l’Education.
De son côté, Louis Pautrel, président de l’association des maires ruraux d’Ille-et-Vilaine, rappelle que l’éducation ne doit pas être une variable d’ajustement budgétaire et met en avant l’importance des services publics pour les territoires ruraux. Le département prévoit un travail approfondi sur la question des collèges en 2024.