La Bretagne, avec ses paysages pittoresques et sa qualité de vie exceptionnelle, a attiré en 2019 pas moins de 71 100 nouveaux résidents. Cette région séduit une population variée, composée majoritairement de retraités en quête de tranquillité et de jeunes actifs à la recherche d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Surprenant mais vrai, un quart de ces nouveaux arrivants sont des Parisiens qui ont décidé de troquer l’agitation de la capitale contre le charme authentique du grand Ouest. Découvrez dans cet article les raisons de cet engouement pour la Bretagne.
La Bretagne administrative : une destination privilégiée en 2019
En 2019, la Bretagne administrative a connu un afflux notable de nouveaux résidents. Selon l’Insee, 71 100 personnes ont choisi de s’y installer, principalement des retraités et des jeunes actifs. Le solde migratoire positif de la région s’élevait à 22 100 personnes, surpassant celui de 2013 qui était de 16 000.
La majorité des nouveaux arrivants provenaient de l’Ile-de-France, des Pays de la Loire et de la Normandie. Cette attractivité est particulièrement marquée dans le Morbihan, qui affiche l’excédent migratoire le plus élevé.
Mouvements de population internes en Bretagne : un facteur clé d’attractivité
L’analyse des mouvements de population au sein de la région révèle une dynamique interne intéressante. En 2019, près de 179 300 Bretons ont changé de commune de résidence et environ 100 000 ont opté pour une intercommunalité différente. Ces mouvements internes, principalement portés par les actifs en emploi, sont essentiels pour comprendre l’attractivité globale de la Bretagne.
Ils témoignent d’une mobilité importante qui favorise le développement économique et social des différentes communes et intercommunalités. Les métropoles et leurs périphéries, comme Brest Métropole ou Rennes Métropole, tirent particulièrement profit de cette dynamique.
Impact des arrivées étrangères sur la démographie bretonne
En 2019, la Bretagne a accueilli 10 100 personnes venant de l’étranger, soit 12,3% des nouveaux résidents. Cette proportion est parmi les plus faibles en France métropolitaine. Près de la moitié étaient de nationalité française (46%), suivis par d’autres Européens (22%), principalement britanniques et roumains.
Les étudiants représentaient une part importante (22%) de ces nouveaux arrivants. Cependant, leur impact sur la population étudiante bretonne reste modéré (1,7%). En revanche, seulement 7% des nouveaux arrivants étaient des retraités, majoritairement français ou britanniques.
